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Meurtres de Gilgo Beach : la perquisition de la maison de Rex Heuermann comprend du matériel d'excavation

Apr 23, 2024Apr 23, 2024

La police du comté de Suffolk n'a pas précisé les raisons pour lesquelles elle a amené du matériel d'excavation au domicile de Massapequa Park du suspect de Gilgo Beach, Rex A. Heuermann, dimanche. Crédit : Jeff Bachner

Cette histoire a été rapportée parLisa L. Colangelo,Grant ParpanetDarwin Yanes . Il a été écrit par Parpan.

La recherche de preuves dans le cadre de l'enquête sur le tueur en série présumé de Gilgo Beach, Rex A. Heuermann, est devenue clandestine dimanche après-midi alors que les forces de l'ordre utilisaient du matériel d'excavation pour creuser dans l'arrière-cour de sa maison de Massapequa Park.

L'utilisation de l'équipement a signalé une intensification de la recherche de preuves, alors que l'accent du dixième jour de l'enquête semblait s'être concentré sur l'arrière de la propriété de la Première Avenue.

Les fouilles se sont poursuivies pendant plus de trois heures alors que les enquêteurs cherchaient des preuves pour monter le dossier contre l'architecte de Manhattan accusé du meurtre de trois femmes.

Un porte-parole de la police du comté de Suffolk a déclaré que le département ne ferait aucun commentaire sur les fouilles ou sur tout autre aspect des recherches dimanche.

Plus tôt dans la journée, des chiens policiers ont été aperçus errant dans la propriété. Alors que le soleil commençait à se coucher, les enquêteurs sont sortis de la cour pour charger des cartons, dont le contenu n'a pas été révélé, dans des camions de police. Le matériel d'excavation est resté sur les lieux, où il pourra être utilisé lorsque l'enquête se poursuivra lundi.

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Les habitants du quartier de Massapequa Park, devenu scène de crime, acceptaient sans problème les perturbations qui les entouraient.

Robert Musto de Michigan Avenue, qui croise la First Avenue près de la maison qu'Heuermann partageait avec sa femme et ses enfants, a félicité la police et les soldats de l'État du Suffolk pour leur aide et leur compréhension avec les résidents.

Dimanche marquait le dixième jour de perquisition des enquêteurs au domicile de Heuermann à Massapequa Park. Crédit : James Carbone

"Je pense que la plupart des gens ici sont patients", a déclaré Musto, qui vit depuis 40 ans à quelques maisons de Heuermann. "La police a été excellente. Et je sais que les journalistes ont un travail à faire."

Alors que l'on pouvait voir la police passer devant les grands véhicules des forces de l'ordre qui bloquent pour la plupart la vue de la maison où Heuermann, 59 ans, vit depuis son enfance, Musto s'est émerveillé du nombre de personnes qui ont visité ce qui est maintenant un véritable monument du crime.

« Ce sont les gens qui viennent ici qui sont interviewés, ils ne vivent même pas ici. … c'est fou », a déclaré Musto à propos de la scène surréaliste qui s'est déroulée depuis l'annonce, le 14 juillet, de l'arrestation de Heuermann.

Musto a déclaré que les gens s'arrêtent et prennent des photos avec leur téléphone portable, même s'il est difficile de déchiffrer ce qui se passe sur la propriété à quelques mètres seulement.

La photo du tueur en série présumé. Crédit : Bureau du shérif du comté de Suffolk

"On ne voit même rien", dit-il.

Cathy Huber, qui a grandi à Massapequa, est revenue de Caroline du Nord ce week-end pour sa 40e réunion de classe, où l'arrestation de Heuermann était dans tous les esprits. Huber est diplômé du lycée de Berner deux ans après le tueur présumé en 1981.

"J'ai dû faire deux années de lycée avec lui, mais je ne le connaissais pas", a-t-elle déclaré.

Huber a déclaré que même si la majeure partie de la réunion était consacrée au rattrapage et au partage de photos de famille, les discussions sur l'arrestation ne pouvaient être évitées.

"Il y a eu beaucoup de choc et de surprise", a-t-elle déclaré.

La résidente locale Gabriella Hansen, 23 ans, s'est arrêtée alors qu'elle courait dans le quartier dimanche après-midi. Elle a dit que c'était calme comparé à un autre jour récent, où près de deux douzaines de spectateurs se trouvaient à l'extérieur. Après l'annonce des fouilles, d'autres spectateurs sont revenus, certains essayant de filmer les efforts des enquêteurs.

"C'est un peu fou", a déclaré Hansen à propos de cette activité. "Mais je suis sûr que la plupart des gens comprennent."